CENTRE NATIONAL D'ETUDES SPATIALESGroupe d'Etudes des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés
NOTE D'INFORMATION N°4Les études de Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés aux Etats-Unis3ème Partie : "La fin des recherches officielles"AVERTISSEMENTLes Notes d'informations sont généralement constituées de documents et de comptes rendus de travaux
auxquels le GEPAN n'a pas participé. Le GEPAN a alors seulement choisi de les publier en raison de leur importance
historique ou théorique, pour une bonne connaissance et compréhension du problème des phénomènes aérospatiaux
non identifiés. Cependant, cette décision de publication ne signifie en rien que le GEPAN s'associe aux idées,
théories ou conclusions présentées dans ces textes. Elles restent sous la responsabilité exclusive de leurs auteurs. TABLE DE MATIERES
LES ÉTUDES DES PHÉNOMÈNES AÉROSPATIAUX NON IDENTIFIÉS AUX ETATS-UNIS3e PARTIE :
|
Nom et adresse de l'Etablissement : | Direction de l'Université du Colorado, Boulder, Colorado 80302 |
Prolongation : | du 31 janvier 1968 au 30 septembre 1968 |
Somme demandée à l'AFOSR : | 259 146 $ |
Durée de la période pour laquelle est demandée cette aide : | Huit mois |
Directeur scientifique : | Edward U. Condon, Professeur Département de physique et astrophysique Université du Colorado Boulder, Colorado 80302 |
Il était envisagé dans notre première proposition soumise en octobre 1966 que la première phase du projet soit "consacrée à définir les problèmes réels et les méthodes de recherche qui seront utilisées au cours de l'étude". Une phrase plus loin : "Quand on aborde un domaine dans lequel peu de travaux ont été faits, le premier problème est de déterminer en quoi consiste le problème. Puis l'on trace un plan de travail pour traiter ce problème. Il est sans doute superflu de souligner que ceci est la clef du succès dans tout effort de recherche. Leur développement ( le développement des méthodes ), leur mise en oeuvre doit être le résultat du projet et non le précéder".
Cette phase du travail est maintenant achevée, une méthodologie a été définie ( avec un budget révisé ). Le fait qu'il a fallu deux fois plus de temps que prévu pour y arriver montre combien cette partie du projet était complexe. Et maintenant, pour le succès de l'étude, il reste à savoir si elle a été résolue de façon imaginative et efficace.
Une étude complète du problème des OVNI implique un processus traitant de nombreux domaines. Nous allons décrire ce processus en termes de responsabilité pour chacun des membres de l'Equipe et les sous-traitants.
Le Dr EDWARD U. CONDON, directeur scientifique, supervise tout le projet et est engagé dans tous les aspects du travail. De façon similaire, ROBERT J. LOW, qui est employé à plein temps comme coordinateur du projet est concerné par toutes les phases des travaux.
Le Dr COOK est chargé de l'évaluation de tous les aspects psychologiques de l'étude et en particulier de déterminer dans quelle mesure les observations d'OVNI correspondent à des faits physiques réels. Le Dr WERTHEIMER s'intéresse aux problèmes de perception visuelle et de cognition.
Le Dr SAUNDERS assume plusieurs tâches. C'est lui qui a dirigé l'acquisition, le
classement et l'organisation du fichier d'observations. Le matériau brut nous est arrivé
essentiellement de la Base de L'AIR FORCE de WRIGHT-PATTERSON et du NATIONAL
INVESTIGATION COMMITTEE ON AERIAL PHENOMENA ( NICAP ) à WASHINGTON D.C.
Nous avons reçu aussi une grande quantité de documents adressés directement par
courrier au projet et des documents supplémentaires de l'AERIAL PHENOMENA
RESEARCH ORGANIZATION ( APRO ). En corollaire de ces travaux, SAUNDERS, aidé des
autres membres de l'Equipe de Recherche, a été responsable de l'élaboration des
formulaires d'interrogation et de rapport d'observation. Ces formulaires sont maintenant
achevés et, sauf modifications qui pourraient devenir nécessaires seront utilisés pour le
restant du projet.
Le Dr SAUNDERS est aussi responsable de l'analyse statistique des données sur les OVNI. Au moment où nous écrivons ceci, il a fini de coder 1 200 rapports d'observations pour les traiter en machine. Il est prévu d'ajouter des données complémentaires pour de nombreuses observations, quand nous aurons mis au point des techniques pour coder certains paramètres difficiles à manipuler en statistique, mis nous avons dès à présent des données de base codées et mises sur cartes perforées pour plus de 1 200 observations qui servent de ressource de base pour notre recherche. Celle-ci augmente de jour en jour ( les données sont disponibles sous deux formes : dans l'ordre chronologique et dans l'ordre numérique des numéros attribués aux rapports ).
Il existe bien sûr une relation entre le programme ordinateur et les formulaires d'interrogation et de rapport d'observation. S'ils sont rendus compatibles l'un avec l'autre, il devient plus facile de mettre les données sur cartes pour la machine. Pour assurer la liaison entre ces fonctions liées les unes aux autres, SAUNDERS a été chargé de toutes : archivage des observations, analyse statistique et formulation des questions posées sur les formulaires d'interview et de rapports d'observation. Il y a encore une autre fonction en rapport avec les précédentes, à savoir la prise de décision conduisant à envoyer des équipes d'enquêteurs sur le terrain pour étudier les observations. SAUNDERS répond également de ceci. En son absence c'est le coordinateur du projet ROBERT J. LOW, qui prendra la décision.
Un problème important nécessitant une solution dans la phase d'étude des méthodes du projet était d'établir une liste de critères qui permettraient d'identifier les observations considérées comme les plus intéressantes à étudier. Comme nous l'avons signalé dans la proposition d'origine - et cette affirmation semble toujours valable maintenant - il ne serait pas utile pour les recherches ( de l'université ) du Colorado d'assumer en entier ou partiellement la responsabilité de suivre de près les rapports d'OVNI faits par l'intermédiaire de l'AIR FORCE et dont s'occupe actuellement le projet BLUE BOOK. C'est pourquoi il est de notre intention d'enquêter seulement sur les observations qui semblent promettre des informations complémentaires sur la nature du phénomène OVNI.
Il était nécessaire d'avoir des critères pour déterminer quelles observations, si elles faisaient l'objet d'une enquête, risquaient de contribuer à atteindre ce but. Maintenant, nous avons ces critères.
Le Dr ROACH étudie les données sur les OVNI d'un autre point de vue. Il s'efforce tout d'abord, en faisant un certain nombre d'hypothèses sur la fréquence à laquelle se produisent les rapports et leur répartition géographique, de calculer la probabilité qu'a un instrument donné ayant un champ de détection donné dans un lieu donné, d'observer un OVNI dans un intervalle de temps spécifié. C'est une sorte d'étude du rapport coût-efficacité qui doit être faite afin que l'on puisse faire des recommandations à propos d'éventuels programmes d'observation dans le futur.
ROACH étudie aussi soigneusement le réseau d'observation existant. Dans tout le pays, il y a des radars appartenant à la FAA, au WEATHER BUREAU ( Services de la Météo ) et à l'armée. Il y a des réseaux d'observateurs : le WEATHER BUREAU, le PRAIRIE NETWORK ( Réseau Prairie ) et les astronomes. Il existe des possibilités de photos comme les systèmes BAKER-NUNN. Avant de conseiller l'utilisation de nouveaux instruments, il faut étudier soigneusement comment utiliser les instruments existants avec une efficacité maximale.
ROACH, qui étudie ce sujet, essaiera également de répondre à la question de savoir si un de ces systèmes observe des OVNI à l'heure actuelle.
Le Dr ROACH sera également responsable de l'élaboration d'un manuel à l'usage des enquêteurs d'OVNI. Cette brochure sera disponible pour l'AIR FORCE et les autres organismes officiels qui mènent des enquêtes sur les OVNI.
Le Dr RUSH s'occupe de l'élaboration d'une instrumentation pour nos équipes d'enquête actuelles. Sa tâche devait être - et est effectivement - achevée avant que nous puissions entreprendre une enquête systématique sur le terrain. La future responsabilité de RUSH implique la création d'autres instruments qui pourront être utiles pour d'autres travaux de recherche effectués après ceux de l'Université de Colorado. RUSH, qui est employé au HIGH ALTITUDE OBSERVATORY ( un laboratoire du Centre National de la Recherche Atmosphérique ), a été détaché à mi-temps pour le projet. Le coût de ses services est indiqué dans le budget au chapitre des sous-traitants ( cf "Élaboration d'instruments pour les observations d'OVNI" ).
Le Dr BLUMEN, Maître Assistant au département d'astrogéophysique, est responsable de l'aspect météorologique des travaux. Comme il le sera dit plus loin, une grande partie de ce travail est effectuée par le STANDFORD RESEARCH INSTITUTE ( Institut de Recherche de Standford ). BLUMEN, qui est membre de l'Equipe de Recherché, veillera à ce que les travaux du SRI soient utiles et efficaces, à ce que soient traités les vrais problèmes ; c'est lui qui donnera des conseils quand nous aurons des questions concernant ce domaine.
Le Dr ALTSCHULER, qui est également un membre du HIGH ALTITUDE OBSERVATORY, étudie les problèmes de magnétohydrodynamique qui peuvent être mis en relation avec les rapports d'OVNI. C'est lui qui a émis l'hypothèse de jets de plasma solaire qui atteindraient la terre avec des champs magnétiques de l'ordre de plusieurs milliers de gauss et qui pourraient produire des phénomènes susceptibles d'être confondus avec des OVNI. Jusqu'à ce jour, les contrats d'ALTSCHULER ou de BLUMEN n'ont rien coûté, mais il est prévu qu'une somme modeste sera désormais demandée.
Le Dr LEVINE, qui vient juste de terminer son doctorat en électrotechnique à l'Université de L'Arizona, a rejoint le projet à plein temps en juin 1967. Il va consacrer tout son temps aux observations d'OVNI par radar ayant fait l'objet d'un rapport. Il travaillera en liaison avec le SRI dont les activités seront décrites plus loin et fera un examen systématique et exhaustif de rapports individuels d'observations radar dans le contexte des connaissances actuelles en technologie radar. C'est un domaine difficile, en partie du fait que beaucoup de données sur les radars ne sont pas accessibles parce que confidentielles, mais il semble important de découvrir le plus de choses possibles dans le double but de porter un jugement sur les observations passées et d'établir une ligne de conduite pour l'examen des futurs rapports d'observations radar d'OVNI. Ceci sera la tâche principale de LEVINE.
Mr PETERSON, professeur, SCHOOL OF LAW ( Ecole de Droit ) sera chargé d'examiner les problèmes de collecte, évaluation et interprétation des données des rapports d'OVNI. En tant que juriste, il aura à traiter du problème des preuves.
Les Dr CRAIG, Dr ROBERT ABELSON, Dr GERALD ROTHBERG et Mr ROGER OLSON travailleront pendant des périodes variées comme membres permanents de nos équipes d'enquêtes sur le terrain. Il est prévu deux équipes qui pourront aller sur le terrain pour étudier des rapports d'observation à n'importe quel moment. Chaque équipe sera composée d'un chef d'équipe ( avec un doctorat ou l'équivalent ) et un assistant ( un étudiant diplômé ).
Les autres membres du groupe de recherche accompagneront les équipes de temps à autres quand les observations présenteront un intérêt particulier dans leur spécialité. Il est aussi prévu d'avoir recours à l'aide d'autres universités pour assister nos équipes quand elles étudient des observations dans leur zone géographique, mais nous ne leur demanderons pas de nous prêter des équipes de base car celles-ci ne seraient pas disponibles à tout instant comme elles doivent l'être si l'on veut pouvoir compter sur elles.
Mr OLSON, employé à l'"ENVIRONMENTAL SCIENCE SERVICES ADMINISTRATION" à BOULDER, collaborera au projet en sous-traitance. Les dispositions concernant le coût de ses services sont prévues au chapitre sous-traitance du budget.
STRENTZ est en dernière année de doctorat ( à la faculté ) de journalisme de l'Université du Nord-Ouest. Sa thèse de doctorat est consacrée à la question de savoir s'il existe une relation entre la presse et la fréquence et le caractère des rapports d'OVNI et si oui, quelle est la nature de cette relation. Cet été, STRENTZ passera deux mois à BOULDER pour étudier nos dossiers et nos techniques d'enquête. Il est prévu qu'il écrira un chapitre sur les relations entre les OVNI et la presse dans le rapport final.
Cet été, un étudiant en droit sera employé pour réunir un "catalogue observations" à l'usage de l'Equipe de Recherche, catalogue qui sera inclus au rapport final. Ce recueil fournira une présentation systématique de peut-être trente cas ( observations ) récents ou anciens. L'objectif est de présenter les faits notifiés et les interprétations de façon à souligner au maximum l'objectivité et la neutralité de la présentation, à faire soigneusement la différence entre fait et interprétation, à faciliter l'examen des cas par le lecteur et préparer le chemin pour un éventuel jugement sur les causes physiques possibles des stimuli qui ont pu entraîner les rapports.
JAMES E. WADSWORTH et DAN CULBERSON sont des étudiants diplômés qui ont travaillé au projet depuis le début. Ils sont disponibles pour les équipes d'enquête sur le terrain, pour des enquêtes par téléphone sur des observations et missions spéciales de recherche. Mme PAULINE HASLETT a travaillé longtemps pour le Dr ROACH comme assistante technique. Mme KAY SHAPLEY est la secrétaire et l'assistante du Dr CONDON. Mme MARY L. ARMSTRONG est l'adjointe de Mr LOW et est responsable du filtrage préliminaire et des enquêtes sur les rapports d'observation. LUCIA Mc KELVEY est l'assistante de Mr LOW pour la partie administrative du contrat. Mme BETTY DODD ( qui sera remplacée par Mme HARRIET HUNTER en automne ) est assistante de rédaction. CAROL LANG effectue des travaux de secrétariat.
Nous avons demandé au fonctionnaire chargé des contrats de conclure un contrat de sous-traitance de 15 000 dollars US avec l'AUTOMETRIC RAYTHEON COMPANY pour quelle effectue l'analyse Photogrammétrique de photos d'OVNI sélectionnées. Comme il l'a été prouvé par le passé, ce genre d'analyse peut se révéler extrêmement utile. Dans la mesure où les preuves photographiques sont si importantes pour l'étude des OVNI, nous pensons qu'il est absolument essentiel de se donner les moyens d'effectuer une telle analyse.
D'après les estimations de la RAYTHEON, le coût d'analyse de chaque série de photos sera d'environ 5 000 dollars US. Dans le budget, nous avons prévu trois analyses de ce genre dans la période allant jusqu'au 31 janvier 1968 et deux autres dans la période qui se termine le 30 juin 1968. Il est probable que nous sélectionnerons cinq séries de photos valant la peine d'être examinées mais pas plus. C'est notre meilleure estimation à l'heure actuelle.
Il existe des centaines de prétendues photos d'OVNI mais seul un petit nombre semble justifier une analyse complète. Il est important, néanmoins, de désigner une personne qui examinera tout le domaine des photographies d'OVNI et préparera un rapport avec un catalogue de ces photos et les commentaires critiques appropriés. Pour beaucoup de photographies, une analyse ordinaire sera suffisante pour voir que le prétendu OVNI a été truqué d'une façon ou d'une autre ou que, pour une raison quelconque, la crédibilité de la photo est très faible. Pour ce travail, nous avons signé un contrat avec l'Université de l'Arizona portant sur la prestation de services ( à mi-temps ) du Dr WILLIAM K. HARTMANN, Assistant Professor au Département de Géologie et membre du personnel du LUNAR & PLANETARY LABORATORY. Le Dr HARTMANN a une grande expérience de l'analyse de photos de la lune et est donc la personne idéale pour ce travail.
Nous avons demandé au fonctionnaire responsable des contrats l'autorisation de signer un contrat avec le STANFORD RESEARCH INSTITUTE pour un montant de 50 025 dollars US pour l'étude des effets optiques et radar en relation avec les OVNI. C'est une partie particulièrement importante du projet.
Le domaine de la météorologie optique est un domaine particulier, en ce sens que c'est une spécialité à part. Elle occupe rarement la scène centrale dans l'étude des autres aspects de la physique atmosphérique. Le résultat est qu'il n'y a qu'un petit nombre de spécialistes expérimentés aux États-Unis dans ce domaine. Après une étude complète des groupes en mesure de nous aider dans cette branche, nous estimons que le SRI est le plus qualifié. Il aura pour mission l'étude de phénomènes comme les mirages optiques, sujet sur lequel il n'existe que très peu de travaux en langue anglaise, ainsi que la scintillation atmosphérique et son extinction. Nous n'avons pas l'intention d'entreprendre de nouvelles recherches dans ces domaines mais plutôt de faire des recherches sérieuses à partir des connaissances acquises. Et ceci sera consigné dans un rapport qui sera disponible pour les futurs observateurs d'OVNI. A l'heure actuelle, les enquêteurs d'OVNI ne savent pas où s'adresser pour obtenir des informations sérieuses sur ces problèmes. En outre, le SRI sera chargé de se pencher sur un certain nombre de cas spécifiques pour lesquels nous pensons que des mirages optiques ou des effets de scintillation peuvent être en cause et de voir si, à la lumière de ces recherches, il est probable que de tels effets pourraient être des facteurs importants.
Une partie séparée, mais en rapport avec le sujet traité, du travail du SRI sera de passer en revue toute la technologie radar en relation avec les rapports radar d'OVNI. Il est bien connu que les radars peuvent "voir" des objets de la taille d'un boulon à la limite de l'atmosphère ; ils peuvent percevoir des corps turbulents dans l'atmosphère ; une simple libellule à 10 kilomètres ; ils voient l'écho des objets au sol dû à la réfraction atmosphérique ; ils voient les oiseaux, les discontinuités atmosphériques, et beaucoup d'autres cibles anormales. Il y a également des retours d'écho double et des échos produits par un mauvais fonctionnement de l'appareil. Le résultat est que l'écran radar affiche de nombreux échos difficiles à expliquer.
Nous cherchons la réponse à la question suivante : quand peut-on dire qu'un écho est provoqué par un OVNI et non par une des anomalies connues du radar ? Pour ce faire, nous avons besoin de revoir l'état actuel de la technologie du radar en y incluant un catalogue des phénomènes terrestres connus ( y compris ceux dus aux instruments ) qui produisent des faux échos ou des échos anormaux. C'est le Dr NORMAN LEVINE du groupe de l'Université du Colorado qui va utiliser les informations fournies par le rapport du SRI sur les observations radar individuelles.
Il est prévu que Mr SAM ROSENBERG, expert, écrira une histoire du phénomène OVNI de la période Biblique au début de "l'ère moderne" ( 1946 ) qui sera incluse dans le rapport final. Cette partie du rapport étudiera dans quelle mesure les observations d'objets étranges dans le ciel sont le reflet de la culture de l'époque et également dans quelle mesure l'homme voit ce qui, à ce moment là, est à la pointe du progrès technologique. Le Dr JERRY STANNARD, du Département d'Histoire de l'Université du Colorado, fera des recherches sur les OVNI du point de vue "histoire de la Science".
Le Dr BEN HERMAN, de l'Université de l'Arizona, étudiera certains aspects de la météorologie optique qui ne seront pas traités par le Stanford Research Institute.
Il existe un certain nombre d'objets prétendument en relation avec des observations d'OVNI. La Hauser Research & Engineering Company de Boulder fera l'étude chimique et radio-isotopique de certains de ces artefacts.
De nombreux rapports font état de pannes de l'allumage et des phares d'automobiles quand un OVNI se trouve à proximité. Pour cette partie du sujet, nous serons assistés par Mr FRED HOOVEN de la Dartnouth School of Engineering et Mr DAVID MOYER de la société Ford.
Il est fréquemment fait état de pannes de courant en relation avec des observations d'OVNI. Nous avons débloqué la somme de 5 000 dollars US pour une étude systématique de tous ces rapports. Et, pour ce travail, nous serons aidés de Mr J.L. Mc KINLEY, Superintendant of System Operation de Public Service Company of Colorado et qui a été membre du Comité chargé d'enquêter sur la panne d'électricité de novembre 1965 dans les états de l'Est pour la Federal Power Commission ( Commission Fédérale de l'Électricité ). Il est également membre du North American Power Systems Interconnexion Committee ( Comité Nord Américain de l'Interconnexion des Réseaux Électriques ).
Il est étrange qu'il soit rarement - et même jamais - indiqué le bruit d'un bang sonique, même dans les cas où l'OVNI est décrit comme ressemblant à un objet solide et doté d'une vitesse supersonique. Qu'est-ce que cela signifie pour ce qui est de la conclusion que l'observation était bien celle d'un objet solide. Une somme de 5 000 dollars US a été allouée pour ce travail.
Nous avons déjà mentionné ces travaux. Ils sont poursuivis par le Dr JOSEPH H. RUSH du High Altitude Observatory.
Cette rubrique comprend les services de Roger H.OLSON de l'"Environmental Science Services Administration" qui, l'année prochaine, consacrera la moitié de son temps au programme OVNI.
Le rapport final présentera les découvertes et les conclusions du projet ; le sujet des chapitres découlera de l'organisation du personnel et des travaux sous-traités décrits précédemment. De plus, il y aura un chapitre résumant les conclusions auxquelles nous serons arrivés durant ces travaux et un autre chapitre comportant des recommandations pour aider le gouvernement à traiter le problème OVNI. Ce dernier traitera entre autres des questions suivantes :
© CNES