Mise à jour le 16/12/00
        

Le colloque de Pocantico.

29 septembre - 4 octobre 1997


Page 7


Participants

Participants ( de la gauche vers la droite ) :
T. Holzer, V. Eshleman, M. Rodeghier, J. Schuessler, H. Melosh, J. Jokipii, H. Puthoff, D. Pritchard, P. Sturrock, C. Tolbert, F. Louange, L. Rockefeller, J.J. Velasco, I. von Ludwiger, H. Diamond, M. Sims, J. Vallée, B. Haisch, B. Veyret, R. Haines, M. Swords, J. Papike, G. Reitz, E. Strand



 

11 - Dommages occasionnés à la végétation

Dans les cas impliquant une altération manifeste du sol, on peut également constater quelquefois des dégâts sur la végétation.
M. Velasco indiqua que le GEPAN/SEPRA a étudié quatre cas de la sorte :
le cas "Christelle" du 27 novembre 1979 ; le cas de "Trans-en-Provence" du 8 janvier 1981 ; le cas de l'"Amarante" du 21 octobre 1982 et le cas "Joe le Taxi" du 7 septembre 1987.

Dans le cas Christelle, où l'herbe fut couchée dans une direction uniforme, l'analyse physiologique de la végétation fut réalisée par le Professeur Touze du Laboratoire de Physiologie Végétale de l'Université Paul Sabatier à Toulouse.
Le cas de Trans-en-Provence sera examiné plus loin dans ce chapitre.
Dans le cas de l'Amarante, qui se produisit près de Nancy, l'herbe fut soulevée, les feuilles d'amarante flétries et les fruits semblèrent avoir éclaté.
Le Professeur Abravanel, du Laboratoire de Physiologie Végétale de l'Université Paul Sabatier à Toulouse, étudia la physiologie des plantes.
Dans le cas Joe le Taxi, des feuilles de bouleau furent altérées lors de l'incident et une analyse biochimique fut effectuée par le Professeur Michel C. L. Bounias du Laboratoire de Biochimie de l'INRA ( Institut National de Recherche Agronomique ) de l'Université d'Avignon.

Dans le cas de Trans-en-Provence du 8 janvier 1981, examiné également dans le chapitre précédent ( Bounias, 1990 ; Vallee, 1990 ; Velasco, 1990 ; voir section 15 ), les gendarmes réalisèrent des prélèvements à 1,5 mètre du centre de la trace le 9 janvier, puis le 23 janvier des prélèvements à 2 mètres du centre.
Le 17 février 1981, des enquêteurs du GEPAN/SEPRA se rendirent sur le site et procédèrent à une série de prélèvements du centre de la trace jusqu'à une distance de 10 mètres.
M. Bounias étudia les prélèvements dans son laboratoire.
L'analyse biochimique consista principalement à déterminer le chromatogramme des pigments.
Cela permit d'obtenir des informations sur un certain nombre de composants biochimiques ( chlorophyllides, xanthines, oxy-chlorophylles, lutéine, chlorophylle A, chlorophylle B, phéophytines et carotène ß ).

Sur les échantillons prélevés sur le pourtour de la trace, on constata un abaissement de 33% de la chlorophylle A, de 28% de la chlorophylle B et de 31% de la phéophytine.
M. Bounias observa également un abaissement de 50 à 57% de la carotène ß et de 80% de la violaxanthine.
Ces modifications, qui surviennent normalement suite au vieillissement des plantes, furent découvertes sur les échantillons prélevés par les gendarmes le lendemain de l'événement et sur ceux prélevés par les enquêteurs du GEPAN/SEPRA 40 jours plus tard.
Il ressort clairement de l'article rédigé par M. Bounias ( 1990 ) qu'il existe une corrélation entre les altérations biochimiques et la distance des prélèvements par rapport au centre de la trace.
Il semble que les paramètres de régression varient en fonction des différences d'enthalpie libre associées aux transformations.
D'après M. Bounias, la teneur en glucides et acides aminés des feuilles jeunes s'apparentaient à celle des vieilles feuilles.

M. Bounias réalisa des expériences pour tenter de déterminer la nature du traumatisme responsable de ces modifications biochimiques.
En tant que toxicologue, il récusa l'hypothèse d'un acte intentionnel impliquant un empoisonnement chimique.
Il découvrit également que certaines des altérations auraient pu provenir de puissantes ondes électromagnétiques.
Cependant, le rayonnement électromagnétique ne suffit pas à expliquer l'affaiblissement de l'équipement photosynthétique ni certaines autres altérations. Il ne découvrit pas certains effets provoqués par d'éventuelles radiations ionisantes, en cohérence avec l'absence de radioactivité constatée sur le site.

M. Velasco présenta aussi l'enquête du GEPAN/SEPRA sur le cas de l'"Amarante" qui se produisit à Nancy le 21 octobre 1982.
Le témoin, un biologiste, signala qu'un objet ovoïde descendit dans son jardin en s'arrêtant à 1 mètre du sol.
Le témoin observa l'objet pendant 20 minutes avant que ce dernier ne s'envole verticalement vers le ciel.
Il n'entendit aucun son, ne sentit pas de chaleur pendant la rencontre, il n'y eut pas de traces sur le sol.
Cependant, le témoin signala que, juste avant le départ de l'engin, les brins d'herbe se redressèrent.
Des recherches ultérieures montrèrent que ce phénomène pouvait être reproduit en laboratoire grâce à des champs électriques de forte intensité ( plusieurs dizaines de kV/m ).

Les enquêteurs du GEPAN/SEPRA découvrirent que les plants d'amarante situés près de l'engin s'étaient desséchés, alors que les plants plus éloignés étaient restés sains.
Le fruit des plantes exposées à l'engin semblait avoir été cuit.
Les analyses biochimiques ultérieures des échantillons confirmèrent le dessèchement des plantes.

Le comité fut impressionné par la précision des informations obtenues grâce à l'étude en laboratoire d'échantillons de végétation prélevés sur un site où s'est déroulé un incident impliquant un OVNI présumé.
Il apparaît que de nombreux progrès pourraient être réalisés pour étudier en laboratoire les effets sur la végétation de diverses radiations et autres traumas.
Il faudrait également étudier les effets produits par des techniques qui pourraient être employées en cas de canular, comme les produits chimiques, la chaleur d'une lampe à souder, etc.
Ces recherches aideraient à démasquer les éventuels canulars ou permettraient de conclure que l'hypothèse d'un canular est peu probable pour expliquer une trace.
Pour le cas de l'Amarante, il deviendrait possible, ou pas, d'identifier le genre d'instrument capable de produire les radiations ayant entraîné les dommages constatés sur la végétations.

Pour plus d'information sur le cas de Trans-en-Provence, voir chapitre 15.


 

12 - Effets physiologiques sur les témoins

Certains comptes rendus d'OVNI font référence à des effets physiologiques sur les témoins.
Ces effets varient de sensations légères et momentanées à des blessures durables.
Ces cas ont été étudiés par M. Schuessler ( voir Schuessler, 1996 et chapitre 15 ).

Parmi les sensations passagères éprouvées par les témoins, M. Schuessler cita les exemples suivants : une forte sensation de chaleur associée à un événement qui se produisit à Mont Rouge, Québec, Canada, le 20 septembre 1972 ; une sensation de "froid" décrite par le témoin d'un incident près d'Eggardon Hill, Angleterre, le 24 septembre 1974 ; l'expérience d'un choc décrite par deux témoins d'un événement qui eu lieu près de Tyler, Texas, le 26 novembre 1976 ; la sensation d'être "frappé avec une serviette mouillée" et une impression de paralysie très pénible décrites par deux témoins d'un incident qui se produisit près d'Anderson, Indiana, le 12 août 1981 ; une sensation de picotements, une incapacité à bouger, les cheveux dressés sur la tête sont les sensations rapportées par le témoin d'un événement qui arriva près de Barnsley, Yorkshire, Angleterre, le 15 août 1986.

M. Schuessler décrivit également plusieurs cas dans lesquels les témoins ressentaient divers troubles parmi lesquels : un mouvement incontrôlable des mains, les yeux irrités, des difficultés à respirer, un goût acide dans la bouche, la sensation d'avoir les poils des bras dressés, la perte de conscience, une lésion des yeux qui rendait le témoin presque aveugle, une marque sur la main d'un témoin à l'endroit où elle signala avoir été touchée par un rayon, une croûte rouge et souple sur le visage sensible au toucher, enfin, une sensation de chaleur.
Certains effets physiologiques pouvaient être durables comme des brûlures, une surdité provisoire, des cheveux roussis, des lacérations, des protubérances, des nausées qui pouvaient durer des mois et entraîner une perte de poids, une baisse de la vue qui ne disparaissait qu'après plusieurs mois, de graves démangeaisons, des pertes de mémoire, des marques de brûlure, une vision double, des saignements de nez, et une modification de la couleur de l'urine.
Pour plus d'informations sur ces cas voir Schuessler (1996).

M. Schuessler décrivit en détail un cas étonnant qui se produisit près de Dayton, Texas, le 29 décembre 1980 ( Schuessler, 1981, 1988, 1998 ).
Il est connu sous le nom de cas "Cash-Landrum" car il concerne Betty Cash, une femme d'affaires âgée de 51 ans et Vickie Landrum, salarié dans un restaurant, âgé de 57 ans. Le petit-fils de Landrum, Colby, âgé de 7 ans fut lui aussi impliqué.
D'après leur compte rendu, ils virent un engin en forme de diamant flotter au-dessus de la route en face d'eux.
Des flammes s'échappaient du dessous de l'appareil.
L'intérieur de la voiture devint très chaud, les obligeant à quitter le véhicule.
Toutefois, Colby et Landrum retournèrent à la voiture sous l'emprise de la peur.
Cash resta à l'extérieur du véhicule pendant sept à dix minutes.
L'engin s'éleva dans le ciel nocturne et disparut. D'après leur témoignage, l'engin était entouré par 23 hélicoptères que Cash et Landrum supposèrent appartenir à l'armée.

Les témoins furent d'abord affectés principalement par la chaleur et la lumière brillante et souffrirent de migraines.
Pendant la nuit, Colby vomit à plusieurs reprises et sa peau devint rouge. La même chose arriva à Landrum.
Les choses se passèrent encore plus mal pour Cash : des grandes cloques se formèrent sur son visage et sur sa tête et au matin, ses yeux étaient enflés et fermés.
Les trois témoins souffrirent de graves nausées : même la prise d'eau les faisait vomir ; ils souffrirent de diarrhée et leur santé se détériora gravement.
Cash fut emmenée à l'hôpital et fut soignée pour brûlures.
Ce fut sa première période d'hospitalisation, elle devait en subir plus d'une douzaine.

M. Schuessler énuméra les problèmes médicaux dont souffrirent les trois témoins : yeux enflés, douloureux et suintants ; lésions oculaires permanentes ; maux de ventre, vomissements et diarrhées ; plaies et marques sur la peau accompagnées de dépigmentation ; perte excessive des cheveux pendant une période excédant plusieurs semaines, la nouvelle chevelure étant d'une texture différente ; perte d'appétit, d'énergie et de poids ; lésions aux ongles et perte des ongles ; prédisposition à la maladie et cancer.

Le cas Cash-Landrum semble unique par la documentation détaillée des blessures ( photographies, etc. ) et par les traitements médicaux subséquents.
Le cas semble également unique en raison de la présence d'hélicoptères militaires, ce qui laisse envisager une opération militaire secrète.

Comme l'expliqua M. Schuessler, la plupart des témoins ayant souffert de blessures ne révèlent pas à leur médecin les événements ayant provoqué ces lésions, et s'ils le font, ils découvrent que leur médecin ne les croit pas.
Un suivi médical est rarement effectué et les enquêteurs ne recueillent en général guère mieux que des données anecdotiques.
Cependant, il semblerait que certains types de blessures soient régulièrement signalées : les brûlures ( et/ou la sensation de chaleur ) et les problèmes oculaires représentent les formes de lésions les plus fréquemment mentionnées.

Les membres du comité trouvèrent ces comptes rendus inquiétants car il semble que certains événements reliés à des témoignages d'OVNI puissent constituer un problème de santé publique.
Toutefois, le fait que, dans la plupart des cas il n'y ait pas de témoin indemne et indépendant amoindrit la valeur des témoignages.
Les témoignages disponibles ( peu nombreux, il est vrai ) semblent indiquer des rayonnements dans l'infrarouge, le visible, l'ultraviolet et les micro-ondes, bien que quelques cas semblent indiquer de fortes doses de radiations ionisantes comme les rayons X ou les rayons gamma.
La plupart des problèmes oculaires ( quelquefois durables ) peuvent être attribués à de forts rayonnements UV.
Les brûlures superficielles peuvent résulter de rayonnements UV mais les brûlures plus profondes peuvent provenir de micro-ondes.
Il faut noter que les dommages occasionnés à la végétation ( voir chapitre 11 ), tels la dessiccation et le "vieillissement", peuvent aussi être attribués en partie à des micro-ondes.

Malheureusement, les cas impliquant des blessures à des animaux ou des personnes sont en général mal documentés et manquent de descriptions précises concernant les lésions et les éventuelles recherches complémentaires.
Les études sont également rendues difficiles par le fait que, comme cela a déjà été mentionné, les victimes ne donnent pas d'informations à leur médecin, et, lorsqu'ils le font, ce dernier a tendance à ne pas les croire, ce qui rend difficile le diagnostic et le traitement à appliquer.
Certains cas ne sont connus des enquêteurs que des années après l'événement.
Toutefois, il semble que les cas rapportés impliquent des blessures très inhabituelles, probablement provoquées par des sources de radiations intenses, généralement inaccessibles au public.

La présentation de M. Schuessler comporta également un compte rendu sur les protocoles d'étude de ce type de cas, établis par des experts médicaux spécialisés dans les OVNI.
Le comité suggéra que des parmi les tests supplémentaires soient inclus des tests pour détecter une contamination radioactive ou une irradiation, ainsi que des tests pour déceler d'éventuelles modifications chromosomiques dans les lymphocytes qui pourraient confirmer l'exposition à des radiations ionisantes.
Les enquêteurs et les médecins pourraient utiliser quelques unes des procédures développées et publiées par "l'International Commission on Radiological Protection" ( ICRP ) pour traiter les urgences en cas d'exposition accidentelle à des radiations ionisantes.

Pour assurer le bien-être des victimes et afin de faciliter les recherches, il est important que les blessés reçoivent rapidement un traitement.
Pour cela, il est indispensable que les médecins soient informés qu'en cas de blessures insolites, telles celles décrites dans ce chapitre, il leur faut alerter immédiatement un organisme officiel.
Pour faciliter les recherches, il est essentiel qu'un témoignage avéré corrobore celui de la victime.
En outre, il serait utile de développer un protocole de recherche pour aider les enquêteurs et les médecins confrontés à ce genre de cas.

Pour plus d'informations sur les effets physiologiques sur les témoins, voir chapitre 15.


Traduction S.M.

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Pour en savoir un peu plus, le site du
" Journal of Scientific Exploration"
ou bien,
"Society for Scientific Exploration"


A voir également...
Le SEPRA     CRIDOVNI     RIAP     CEFAA     Le rapport COMETA      Les Associations Ufologiques     


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