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Le colloque de Pocantico.
29 septembre - 4 octobre 1997
Page 11

Participants ( de la gauche vers la droite ) :
T. Holzer, V. Eshleman, M. Rodeghier,
J. Schuessler, H. Melosh, J. Jokipii,
H. Puthoff, D. Pritchard, P. Sturrock,
C. Tolbert, F. Louange, L. Rockefeller,
J.J. Velasco, I. von Ludwiger, H. Diamond,
M. Sims, J. Vallée, B. Haisch,
B. Veyret, R. Haines, M. Swords,
J. Papike, G. Reitz, E. Strand
Appendice 5
Les FARFADETS
V.R. ESCHLEMAN
L'une des manifestations optiques rapportée par E. Strand peut constituer une tentative de
rapprochement entre la communauté des ufologues et celle des scientifiques.
Deux femmes, dans un chalet isolé en Norvège, observèrent une lumière inhabituelle, intermitente,
qui se déplaça lentement pendant deux heures, le 3 août 1991 après minuit.
Le ciel resta clair jusqu'à la fin de l'observation puis des nuages arrivèrent.
Le fait marquant de cette observation est, qu'en l'absence d'activité orageuse locale, il y avait un
orage dans la direction de la manifestation, mais cet orage se trouvait à 120 kilomètres de distance.
Pendant des décennies, la science conventionnelle a admis que toute l'activité électrique visible de ces
orages se trouvait à l'intérieur et au-dessous des nuages, et dans ce cas précis elle aurait été observée
sous l'horizon des observatrices.
Des progrès récents dans l'observation et la théorie de l'activité électrique dans la haute
atmosphère ( mésosphère et basse ionosphère ) démontrent que ce modèle
conventionnel est une erreur ( voir, par exemple, Pasko et al., 1996; Sentman & Wescott,
1995 ).
Certaines observations faites dans la région d'Hessdalen pourraient correspondre à des phénomènes
qui se manifestent au-dessus des orages, à des altitudes proches de 100 kilomètres et bien au-dessus
de l'horizon.
Cette activité électrique a pour noms "jets bleus", "farfadets" et "elfes".
Il existe en fait des rapports sporadiques sur ces phénomènes depuis des décennies mais ils furent
rejetés par les "experts".
De nos jours, ces phénomènes ont été photographiés et filmés.
Cet exemple doit nous rappeler que la connaissance dans tous les domaines scientifiques est
constamment en évolution et en mutation et qu'un échange sincère entre les prétendus experts
et les observateurs amateurs serait riche d'enseignements.
( voir également sur ce site les
Farfadets )
Appendice 6
Comparaison entre les recherches du programme SETI et l'Ufologie
V.R. ESCHLEMAN
Il me semble que les recherches du programme SETI ( Search for
ExtraTerrestrial Intelligence, recherche d'une intelligence extraterrestre )
et l'ufologie étaient considérées, il y a dix ans, comme totalement inadmissibles par la science
"respectable".
Il est évident que, pour certains scientifiques, c'est toujours le cas.
Cependant, quelques avancées fondamentales réalisées ces dernières années
renforcent indirectement la crédibilité des deux domaines de recherche, et la communauté SETI semble
y répondre résolument.
Il peut être utile que le comité examine quelques comparaisons OVNI-SETI, et les cultures de leur
intervenants respectifs.
Voici le fruit de ma réflexion, personnelle et incomplète, sur le sujet.
Des avancées récentes ont été réalisées concernant l'existence éventuelle et la forme
d'une vie extraterrestre ( ETL, ExtraTerrestrial Life ).
La connaissance de cette vie augmenterait la probabilité d'une vie extraterrestre intelligente
( ETIL, ExtraTerrestrial Intelligent Life ).
Le programme SETI recherche cette dernière forme de vie, essentiellement par l'examen du spectre
radio en vue de détecter des signaux électromagnétiques révélateurs qui auraient été envoyés
intentionnellement ou involontairement par une société technologique.
Les ufologues pourraient invoquer la visite d'une intelligence extraterrestre, à défaut d'une meilleure
explication, en cas d'apparition ou d'événement d'après eux inexplicable autrement.
Notre connaissance souffre d'immenses lacunes qu'il nous faut combler avant de prétendre
comprendre n'importe lequel de ces problèmes.
En ce qui concerne la première question, l'existence et la localisation possible d'une vie
extraterrestre, trois découvertes récentes sont à noter :
Ce n'est que depuis quelques années que nous avons enfin la preuve
directe de l'existence de planètes extra solaires.
Nous en connaissons maintenant plusieurs ( une dizaine environ ) et d'autres vont
être découvertes grâce au perfectionnement de la technique d'observation par effet Doppler.
Il existe des milliards d'étoiles dans notre seule galaxie et les dernières découvertes laissent penser
que les étoiles sont en général accompagnées de planètes.
On peut s'attendre à ce que les conditions sur ces planètes soient extrêmement variables, au moins
autant que celles de notre système solaire.
( voir, par exemple, Cosmovici et al., 1997 ).
Des formes de vie, fondamentalement différentes de la plupart de
celles existant à la surface de la Terre, ont été découvertes dans les profondeurs de la croûte terrestre
et dans les abysses, où elles existent dans des conditions considérées longtemps comme trop
hostiles pour abriter la vie.
Il semblerait que les formes de vie de la surface et celles de la profondeur soient essentiellement
indépendantes et qu'elles puissent exister les unes sans les autres.
Il est également possible que la vie soit apparue plusieurs fois sur la Terre, après des périodes
d'extinction totale causées par des impacts d'astéroïdes ou de comètes.
Ces nouvelles découvertes suggèrent que la vie ait pu apparaître indépendamment à ces deux
niveaux ou que la vie puisse s'adapter à des environnements totalement différents.
Le développement de la vie dans des conditions favorables tout comme dans des conditions
auparavant jugées défavorables, pourrait constituer la règle, et non pas l'exception, sur les
innombrables planètes qui vraisemblablement existent dans notre galaxie.
( voir, par exemple, Cosmovici et al., 1997 ).
Une météorite trouvée dans l'Antarctique et provenant de la planète
Mars ( provenance identifiée grâce à l'empreinte isotopique de ses éléments )
contient plusieurs caractéristiques internes ( structurales, chimiques et élémentaires )
qui pourraient être attribuées aux effets d'une ancienne forme de vie microscopique indigène à Mars.
( McKay et al., 1996 ).
Cette interprétation est controversée et l'analyse de cette météorite, ainsi que celle d'autres aérolites
se poursuit.
Ces sujets sont actuellement largement étudiés et furent présentés lors d'un congrès
international qui se tint à Capri, Italie, en juillet 1996, sur Les Origines Astronomiques et Biochimiques
et la Recherche de la Vie dans l'Univers ( Cosmovici et al., 1997 ).
La Cinquième Conférence Internationale sur la Bio-Astronomie et le Colloque n° 161 de
l' International Astronomical Union réunirent environ 200 astronomes,
biologistes, chimistes, physiciens et autres scientifiques de 27 pays.
Cette rencontre fut soutenue par des organisations scientifiques nationales et internationales parmi
lesquelles l'International Astronomical Union, l'International
Scientific Radio Union, la National
Aeronautical and Space Administration, l'European
Space Agency, le Consiglio Nazionale delle Richerche
et d'autres organismes italiens ; ce fut à l'évidence une réunion scientifique de première
importance.
Les membres du programme SETI étaient très présents dans tous les domaines abordés lors de la
conférence, mais le problème des comptes rendus d'OVNI ne fut jamais abordé.
Cependant, les ufologues et les chercheurs de SETI partagent des caractéristiques
spécifiques incluant un excès de preuves putatives qui restent inexpliquées et l'absence d'un seul
exemple qui puisse être vérifié clairement, répété, compris ou saisi.
Ainsi, ces deux domaines d'étude manquent totalement d'objets identifiés.
Alors, pourquoi l'un est-il admis par la science alors que l'autre est rejeté ?
Peut-être ne réalisons-nous pas, en général, que les différentes stations d'écoute
SETI ont reçu et classé un nombre appréciable d'URS, Unidentified Radio
Signals ( signaux radio non identifiés ), en écoutant pendant des centaines
de milliers d'heures des milliards de fréquences radio, dans des dizaines de milliers de directions.
Elles mesurent à la fois du bruit et des signaux dont la puissance dépasse largement ce qui pourrait
être interprété comme du bruit naturel.
L'origine de presque tous les signaux puissants est identifiée et correspond à des stations de télévision
et de radio, à des radars militaires et différents systèmes de communication, à des satellites et des
sondes spatiales envoyés par des organisations nationales et internationales, et enfin à différentes
sortes d'équipements qui dégagent de l'énergie électromagnétique sur de larges bandes spectrales.
Après un tri très ferme et rationnel, il reste, pour chaque station, un nombre de signaux puissants non
identifiés.
Mais ils ne sont ni détaillés ni communiqués aux média comme étant inhabituels et mystérieux.
En effet, ils ne peuvent être vérifiés par d'autres observateurs ou par des observations répétées sur
la même fréquence et dans la même direction.
Le développement de techniques améliorées et de protocoles devrait réduire sensiblement la fréquence
des signaux radio non identifiés ( jusqu'au point où l'on puisse craindre le rejet d'un éventuel
signal ETI ).
Néanmoins, on peut s'attendre à la persistance de signaux radio non identifiés dans les recherches
SETI et à ce qu'ils demeurent sans identification ni étude.
Les chercheurs de SETI comptent un grand nombre d'astronomes spécialisés en radio
qui utilisent du matériel complexe et coûteux, comme d'immenses antennes et les systèmes
électroniques et numériques les plus sophistiqués au monde.
La communauté des ufologues est plus importante et variée et ne dispose pas des énormes moyens
techniques mis au service de SETI.
En fait, la plupart des études sur les cas d'OVNI sont faites sans aucun matériel.
La nature du phénomène OVNI ne permet pas d'exiger des observation répétées du même genre
d'incident, ni la confirmation d'un événement par plusieurs témoins indépendants.
Cependant, le statut des études sur les OVNI serait amélioré si nous trouvions un moyen
d'avancer dans une direction où une confirmation indépendante et une répétitivité pourraient être
réalisées et deviendraient routinières.
Là où il existe un certain niveau de répétitivité mais où les explications sont incomplètes ( par
exemple, le projet Hessdalen ), des moyens d'investigation supplémentaires sont indispensables.
Des échanges accrus entre les ufologues et un groupe plus important de scientifiques pourraient
apporter une explication naturelle à de nombreuses observations et ainsi éclaircir de nombreux
rapports afin de conserver quelques exemples notables pour lesquels des efforts intenses de
coopération devraient être déployés.
Traduction S.M.
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Pocantico
Pour en savoir un peu plus, le site du "
Journal of Scientific Exploration"
ou bien, "Society for Scientific Exploration"
A voir également...
Le SEPRA
CRIDOVNI
RIAP
CEFAA
Le rapport COMETA
Les Associations Ufologiques
Pourquoi les scientifiques ne s'intéressent
pas aux OVNI ?
Où en est la recherche officielle
Les Déclarations
Le Problème des Preuves
Les Phénomènes Naturels
Les Debunkers
L'Histoire Officielle
Les OVNI dans l'Histoire
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