Mise à jour le 24/02/01
        

Le colloque de Pocantico.

29 septembre - 4 octobre 1997


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Participants

Participants ( de la gauche vers la droite ) :
T. Holzer, V. Eshleman, M. Rodeghier, J. Schuessler, H. Melosh, J. Jokipii, H. Puthoff, D. Pritchard, P. Sturrock, C. Tolbert, F. Louange, L. Rockefeller, J.J. Velasco, I. von Ludwiger, H. Diamond, M. Sims, J. Vallée, B. Haisch, B. Veyret, R. Haines, M. Swords, J. Papike, G. Reitz, E. Strand



 

Appendice 5

Les FARFADETS

V.R. ESCHLEMAN

L'une des manifestations optiques rapportée par E. Strand peut constituer une tentative de rapprochement entre la communauté des ufologues et celle des scientifiques.

Deux femmes, dans un chalet isolé en Norvège, observèrent une lumière inhabituelle, intermitente, qui se déplaça lentement pendant deux heures, le 3 août 1991 après minuit.
Le ciel resta clair jusqu'à la fin de l'observation puis des nuages arrivèrent.
Le fait marquant de cette observation est, qu'en l'absence d'activité orageuse locale, il y avait un orage dans la direction de la manifestation, mais cet orage se trouvait à 120 kilomètres de distance.
Pendant des décennies, la science conventionnelle a admis que toute l'activité électrique visible de ces orages se trouvait à l'intérieur et au-dessous des nuages, et dans ce cas précis elle aurait été observée sous l'horizon des observatrices.

Des progrès récents dans l'observation et la théorie de l'activité électrique dans la haute atmosphère ( mésosphère et basse ionosphère ) démontrent que ce modèle conventionnel est une erreur ( voir, par exemple, Pasko et al., 1996; Sentman & Wescott, 1995 ).
Certaines observations faites dans la région d'Hessdalen pourraient correspondre à des phénomènes qui se manifestent au-dessus des orages, à des altitudes proches de 100 kilomètres et bien au-dessus de l'horizon.
Cette activité électrique a pour noms "jets bleus", "farfadets" et "elfes".
Il existe en fait des rapports sporadiques sur ces phénomènes depuis des décennies mais ils furent rejetés par les "experts".
De nos jours, ces phénomènes ont été photographiés et filmés.

Cet exemple doit nous rappeler que la connaissance dans tous les domaines scientifiques est constamment en évolution et en mutation et qu'un échange sincère entre les prétendus experts et les observateurs amateurs serait riche d'enseignements.

voir également sur ce site les Farfadets )


 

Appendice 6

Comparaison entre les recherches du programme SETI et l'Ufologie

V.R. ESCHLEMAN

Il me semble que les recherches du programme SETISearch for ExtraTerrestrial Intelligence, recherche d'une intelligence extraterrestre ) et l'ufologie étaient considérées, il y a dix ans, comme totalement inadmissibles par la science "respectable".
Il est évident que, pour certains scientifiques, c'est toujours le cas.
Cependant, quelques avancées fondamentales réalisées ces dernières années renforcent indirectement la crédibilité des deux domaines de recherche, et la communauté SETI semble y répondre résolument.
Il peut être utile que le comité examine quelques comparaisons OVNI-SETI, et les cultures de leur intervenants respectifs.
Voici le fruit de ma réflexion, personnelle et incomplète, sur le sujet.

Des avancées récentes ont été réalisées concernant l'existence éventuelle et la forme d'une vie extraterrestre ( ETL, ExtraTerrestrial Life ).
La connaissance de cette vie augmenterait la probabilité d'une vie extraterrestre intelligente ( ETIL, ExtraTerrestrial Intelligent Life ).
Le programme SETI recherche cette dernière forme de vie, essentiellement par l'examen du spectre radio en vue de détecter des signaux électromagnétiques révélateurs qui auraient été envoyés intentionnellement ou involontairement par une société technologique.
Les ufologues pourraient invoquer la visite d'une intelligence extraterrestre, à défaut d'une meilleure explication, en cas d'apparition ou d'événement d'après eux inexplicable autrement.
Notre connaissance souffre d'immenses lacunes qu'il nous faut combler avant de prétendre comprendre n'importe lequel de ces problèmes.

En ce qui concerne la première question, l'existence et la localisation possible d'une vie extraterrestre, trois découvertes récentes sont à noter :

  1. Ce n'est que depuis quelques années que nous avons enfin la preuve directe de l'existence de planètes extra solaires.
    Nous en connaissons maintenant plusieurs ( une dizaine environ ) et d'autres vont être découvertes grâce au perfectionnement de la technique d'observation par effet Doppler.
    Il existe des milliards d'étoiles dans notre seule galaxie et les dernières découvertes laissent penser que les étoiles sont en général accompagnées de planètes.
    On peut s'attendre à ce que les conditions sur ces planètes soient extrêmement variables, au moins autant que celles de notre système solaire.
    ( voir, par exemple, Cosmovici et al., 1997 ).

  2. Des formes de vie, fondamentalement différentes de la plupart de celles existant à la surface de la Terre, ont été découvertes dans les profondeurs de la croûte terrestre et dans les abysses, où elles existent dans des conditions considérées longtemps comme trop hostiles pour abriter la vie.
    Il semblerait que les formes de vie de la surface et celles de la profondeur soient essentiellement indépendantes et qu'elles puissent exister les unes sans les autres.
    Il est également possible que la vie soit apparue plusieurs fois sur la Terre, après des périodes d'extinction totale causées par des impacts d'astéroïdes ou de comètes.
    Ces nouvelles découvertes suggèrent que la vie ait pu apparaître indépendamment à ces deux niveaux ou que la vie puisse s'adapter à des environnements totalement différents.
    Le développement de la vie dans des conditions favorables tout comme dans des conditions auparavant jugées défavorables, pourrait constituer la règle, et non pas l'exception, sur les innombrables planètes qui vraisemblablement existent dans notre galaxie.
    ( voir, par exemple, Cosmovici et al., 1997 ).

  3. Une météorite trouvée dans l'Antarctique et provenant de la planète Mars ( provenance identifiée grâce à l'empreinte isotopique de ses éléments ) contient plusieurs caractéristiques internes ( structurales, chimiques et élémentaires ) qui pourraient être attribuées aux effets d'une ancienne forme de vie microscopique indigène à Mars.
    ( McKay et al., 1996 ).
    Cette interprétation est controversée et l'analyse de cette météorite, ainsi que celle d'autres aérolites se poursuit.

Ces sujets sont actuellement largement étudiés et furent présentés lors d'un congrès international qui se tint à Capri, Italie, en juillet 1996, sur Les Origines Astronomiques et Biochimiques et la Recherche de la Vie dans l'Univers ( Cosmovici et al., 1997 ).
La Cinquième Conférence Internationale sur la Bio-Astronomie et le Colloque n° 161 de l' International Astronomical Union réunirent environ 200 astronomes, biologistes, chimistes, physiciens et autres scientifiques de 27 pays.
Cette rencontre fut soutenue par des organisations scientifiques nationales et internationales parmi lesquelles l'International Astronomical Union, l'International Scientific Radio Union, la National Aeronautical and Space Administration, l'European Space Agency, le Consiglio Nazionale delle Richerche et d'autres organismes italiens ; ce fut à l'évidence une réunion scientifique de première importance.
Les membres du programme SETI étaient très présents dans tous les domaines abordés lors de la conférence, mais le problème des comptes rendus d'OVNI ne fut jamais abordé.

Cependant, les ufologues et les chercheurs de SETI partagent des caractéristiques spécifiques incluant un excès de preuves putatives qui restent inexpliquées et l'absence d'un seul exemple qui puisse être vérifié clairement, répété, compris ou saisi.
Ainsi, ces deux domaines d'étude manquent totalement d'objets identifiés.
Alors, pourquoi l'un est-il admis par la science alors que l'autre est rejeté ?

Peut-être ne réalisons-nous pas, en général, que les différentes stations d'écoute SETI ont reçu et classé un nombre appréciable d'URS, Unidentified Radio Signals ( signaux radio non identifiés ), en écoutant pendant des centaines de milliers d'heures des milliards de fréquences radio, dans des dizaines de milliers de directions.
Elles mesurent à la fois du bruit et des signaux dont la puissance dépasse largement ce qui pourrait être interprété comme du bruit naturel.
L'origine de presque tous les signaux puissants est identifiée et correspond à des stations de télévision et de radio, à des radars militaires et différents systèmes de communication, à des satellites et des sondes spatiales envoyés par des organisations nationales et internationales, et enfin à différentes sortes d'équipements qui dégagent de l'énergie électromagnétique sur de larges bandes spectrales.
Après un tri très ferme et rationnel, il reste, pour chaque station, un nombre de signaux puissants non identifiés.
Mais ils ne sont ni détaillés ni communiqués aux média comme étant inhabituels et mystérieux.
En effet, ils ne peuvent être vérifiés par d'autres observateurs ou par des observations répétées sur la même fréquence et dans la même direction.
Le développement de techniques améliorées et de protocoles devrait réduire sensiblement la fréquence des signaux radio non identifiés ( jusqu'au point où l'on puisse craindre le rejet d'un éventuel signal ETI ).
Néanmoins, on peut s'attendre à la persistance de signaux radio non identifiés dans les recherches SETI et à ce qu'ils demeurent sans identification ni étude.

Les chercheurs de SETI comptent un grand nombre d'astronomes spécialisés en radio qui utilisent du matériel complexe et coûteux, comme d'immenses antennes et les systèmes électroniques et numériques les plus sophistiqués au monde.
La communauté des ufologues est plus importante et variée et ne dispose pas des énormes moyens techniques mis au service de SETI.
En fait, la plupart des études sur les cas d'OVNI sont faites sans aucun matériel.
La nature du phénomène OVNI ne permet pas d'exiger des observation répétées du même genre d'incident, ni la confirmation d'un événement par plusieurs témoins indépendants.

Cependant, le statut des études sur les OVNI serait amélioré si nous trouvions un moyen d'avancer dans une direction où une confirmation indépendante et une répétitivité pourraient être réalisées et deviendraient routinières.
Là où il existe un certain niveau de répétitivité mais où les explications sont incomplètes ( par exemple, le projet Hessdalen ), des moyens d'investigation supplémentaires sont indispensables.
Des échanges accrus entre les ufologues et un groupe plus important de scientifiques pourraient apporter une explication naturelle à de nombreuses observations et ainsi éclaircir de nombreux rapports afin de conserver quelques exemples notables pour lesquels des efforts intenses de coopération devraient être déployés.


Traduction S.M.


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Pour en savoir un peu plus, le site du
" Journal of Scientific Exploration"
ou bien,
"Society for Scientific Exploration"


A voir également...
Le SEPRA     CRIDOVNI     RIAP     CEFAA     Le rapport COMETA      Les Associations Ufologiques     


Pourquoi les scientifiques ne s'intéressent pas aux OVNI ?      Où en est la recherche officielle      Les Déclarations      Le Problème des Preuves      Les Phénomènes Naturels      Les Debunkers      L'Histoire Officielle      Les OVNI dans l'Histoire     



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